miércoles, 12 de septiembre de 2012

Les Inconnus "C'est toi que j'aime"

"C'EST TOI QUE J'AIME"

"C'EST TOI QUE J'AIME"
Moi je squatte à Juvisy
Et toi tu crèches à Neuilly
Notre rencontre c'était fatal
Ça s'est passé dans les Halles
Depuis je veux te revoir
Que je suis au désespoir
J'ai même plaqué toutes mes meufs
Toi tu me fais un effet bœuf
Y a pas plus gros que Monique
Qu'est caissière à Prisunic
Plus moche que Maïté
Qui travaille aux PTT

[Refrain] :
Je sais pas comment te dire
Ce que je peux pas écrire
Faudrait que j'invente des mots
Qu'existent pas dans le dico
C'est toi que je t'aime
(vachement beaucoup)
C'est toi que je t'aime
(vachement beaucoup)

Je t'inventerai un domaine
Où l'amour sera roi
Je bosserai toute la semaine
Même le dimanche chez Ikéa
Je ferai de la variété
Pour passer chez Sabatier
Que même s'il le faut
J'irai chanter chez Foucault
J'suis capable pour faire du fric
D'être caissier à Prisunic
Et d'passer tout l'été
A me faire chier aux PTT

[Refrain]

Pour toi je repasserai mon bac
Je serai poli avec ta mère
Je voterai pour Jacques Chirac
J'arrêterai de boire d'la bière
J'mettrai un costard cravate
J'irai à Roland Garros
J'te jure que j'aurai plus de morbacs
J'écouterai Démis Roussos
Je donnerai pour la Croix Rouge
J'ferai plus "36 15 ULLA"
J'achèterai le Figaro
J'pisserai plus dans le lavabo

[Refrain]

miércoles, 25 de julio de 2012

Tal "Le sens de la vie"

"LE SENS DE LA VIE"

 "LE SENS DE LA VIE"
 C'est une évidence, j'ai trouvé ma voie,
Je prends mon envol mais je n'oublie pas
Les paroles d'une chanson d'enfance,
Qui me rappelle d'où je viens, d'où je tiens ma chance.
Lumieres artificielles qui fait briller mes yeux
Et je sors de l'ombre, je sais ce que je veux.

J'ai trouvé le sens de la raison qui m'entraîne,
A chaque pas sur le devant de la scène.
J'ai trouvé le sens de la vie que je mène
Et je l'aime.
J'ai trouvé le sens de la raison qui m'entraîne,
A chaque pas sur le devant de la scène.
J'ai trouvé le sens de la vie que je mène
Et je l'aime.

De sens en contre-sens, on se perd toujours,
Quand on ne fait pas les choses avec un peu d'amour.
C'est peut-être lui qui rend notre ambition fascinante,
Il est dans ma voix, c'est pour ça que je chante.

J'ai trouvé le sens de la raison qui m'entraîne,
A chaque pas sur le devant de la scène.
J'ai trouvé le sens de la vie que je mène
Et je l'aime.
J'ai trouvé le sens de la raison qui m'entraîne,
A chaque pas sur le devant de la scène.
J'ai trouvé le sens de la vie que je mène
Et je l'aime.

Même dans le ciel qui se voile,
Il y a toujours une étoile, qui scintille
Et nous guide sur le chemin de nos rêves
Et quand on y croit, un nouveau jour se lève

J'ai trouvé le sens de la raison qui m'entraîne,
A chaque pas sur le devant de la scène.
J'ai trouvé le sens de la vie que je mène
Et je l'aime.
J'ai trouvé le sens de la raison qui m'entraîne,
A chaque pas sur le devant de la scène.
J'ai trouvé le sens de la vie que je mène
Et je l'aime.


"DANSE"

"DANSE"
La nuit vient de tomber
L'envie s'éveille en moi
Pour unir enfin nos voix
Et la foule n'attend que ça
Pourras-tu suivre nos pas

On va tout donner
On va tout donner
On va tout donner

Danse là devant moi
Danse et lève tes bras
Elance-toi pour que rien ne s'efface
Dans ce monde là
On danse à perdre la voix
On danse afin que rien ne s'efface
Oho ohoh oh oh oh

On va tout donner
On va tout donner

Danse là devant moi
Danse et lève tes bras
Elance-toi pour que rien ne s'efface
Dans ce monde là
On danse à perdre la voix
On danse afin que rien ne s'efface

Oho ohoh oh oh oh

Danse là devant moi
Danse et lève tes bras
Elance-toi pour que rien ne s'efface

Danse là devant moi
Danse danse
Oh ohhh ohh oh oh oh

Caloguero:"En apesanteur", "Si seulement je pouvais lui manquer", "Pomme C" et "C'est dit"

"EN APESANTEUR"
 
"EN APESANTEUR"
http://lyricstranslate.com
J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
Elle me dit "quel étage"
Et sa voix me fait quitter la terre ferme
Alors
Les chiffres dansent
Tout se mélange
Je suis en tête-à-tête avec un ange
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
Elle arrange ses cheveux
J'ai le coeur juste au bord des yeux
Et sans la regarder je sens la chaleur
D'un autre langage
Alors
Les yeux rivés
Sur les étages
Pourvu que rien n'arrête le voyage
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
Dans cet ascenseur
J'arrive à me glisser
Juste avant que les portes ne se referment
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur
En apesanteur
Pourvu que les secondes soient des heures
En apesanteur
Pourvu qu'on soit les seuls
Dans cet ascenseur .

"SI SEULEMENT JE POUVAIS LUI MANQUER"

"SEULEMENT JE POUVAIS LUI MANQUER"

Il suffirait simplement
Qu'il m'appelle
Qu'il m'appelle
D'où vient ma vie certainement
Pas du ciel

Lui raconter mon enfance
Son absence
Tous les jours
Comment briser le silence
Qui l'entoure

Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'amour n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement
Je pouvais lui manquer

Je vous dirais simplement
Qu'à part ça
Tout va bien
A part d'un père je ne manque
De rien
Je vis dans un autre monde
Je m'accroche
Tous les jours
Je briserai le silence
Qui m'entoure

Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai qu'j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement je pouvais lui manquer

Est ce qu'il va me faire un signe
Manquer d'un père n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement je pouvais lui manquer

"C'EST DIT"

 "C'EST DIT"
Des chansons, des filles
Beaucoup de verres et de nuits
Telles étaient nos heures
Telles étaient nos vies
Futiles adolescents, tout nous était permis
Rois de pacotille, princes démunis
On n'est riche que de ses amis
C'est dit

Le temps des tempêtes arrive
Avant qu'on l'ait prédit
Amours impossibles
Défaites, ironies
Quand tout s'abîme
Quand même nos rêves fuient
Il ne reste qu'une île, un port, un parti
On n'est riche que de ses amis
C'est dit, c'est dit

Mais quand tout s'allume
Quand tout, enfin, nous sourit
Gloire, fête, symphonie
Bravos, bijoux, frénésie
Quand on me saoule d'imposture ou d'amnésie
Honneur et fortune
Qu'en sais-je aujourd'hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
C'est dit

Honneur et fortune
Qu'en sais-je aujourd'hui ?
Je ne suis riche que de mes amis
Mes amis
C'est dit

miércoles, 4 de julio de 2012

Michel Sardou "Il était là"

"IL ÉTAIT LÀ"(LE FAUTEUIL)

" Il était là" (Le Fauteuil):
Il était là dans ce fauteuil
Mon spectateur du premier jour
Comme un père débordant d'orgueil
Pour celui qui prenait son tour

Il était là dans ce fauteuil
Premier témoin de mes faux pas
Le coeur tremblant comme une feuille
Croyant que je ne savais pas

Il était là sur ma galère
Lieutenant de la providence
M'envoyant des ondes légères
Comme le ciel de sa Provence

Il était là dans ce fauteuil
Qu'il a loué pour l'éternité
Pour m'applaudir du coin de l'oeil
Et de temps en temps rigoler

Petit tu m'as fait bien plaisir
Tu m'as rappelé ton grand-père
Entre ses larmes et son sourire
Il n'y avait pas de frontière

Il était là dans ce fauteuil
Quand j'ai fait ma première grimace
Quand j'ai osé montrer ma gueule
Aux petits copains de ma classe

Plein de pudeur et d'indulgence
Pour la violence de mes passions
Pour cette belle intransigeance
Que suivraient tant de concessions

Il était là dans ce fauteuil
Mon spectateur du premier jour
Comme un père débordant d'orgueil
Pour celui qui prenait son tour

Dans le halo du projecteur
Il vient s'installer tous les soirs
Comme tout autre spectateur
Mais je suis le seul à le voir

Petit tu m'as fait bien plaisir
Tu m'as rappelé ton grand-père
Entre ses larmes et son sourire
Il n'y avait pas de frontière

Il était là dans ce fauteuil
Où mon fils aîné va s'asseoir
Quatre générations l'accueillent
Et il sait déjà qu'un beau soir

Je serai là dans ce fauteuil
Son spectateur du premier jour
Comme un père débordant d'orgueil
Pour celui qui prendra son tour

Petit tu me feras plaisir
Tu me rappelleras ton grand-père
Entre ses larmes et son sourire
Il n'y avait pas de frontière

Yves Duteil "Prendre un enfant par la main"

"PRENDRE UN ENFANT PAR LA MAIN"

 "PRENDRE UN ENFANT PAR LA MAIN"
Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain
Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras

Prendre un enfant par le coeur
Pour soulager ses malheurs
Tout doucement, sans parler, sans pudeur
Prendre un enfant sur son coeur
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois
Verser des larmes en étouffant sa joie
Prendre un enfant contre soi

Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour
Prendre un enfant par l'amour
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins
Vivre sa vie des années puis soudain
Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin

Prendre un enfant pour le sien

Renaud "L'hexagone", "Morgane de toi" et "Mistral ganant"

"L'HEXAGONE"

"L'HEXAGONE"
Ils s'embrassent au mois de Janvier,
car une nouvelle année commence,
mais depuis des éternités
l'a pas tell'ment changé la France.
Passent les jours et les semaines,
y a qu'le décor qui évolue,
la mentalité est la même :
tous des tocards, tous des faux culs.

Ils sont pas lourds, en février,
à se souvenir de Charonne,
des matraqueurs assermentés
qui fignolèrent leur besogne,
la France est un pays de flics,
à tous les coins d'rue y'en a 100,
pour faire règner l'ordre public
ils assassinent impunément.

Quand on exécute au mois d'mars,
de l'autr' côté des Pyrénées,
un arnachiste du Pays basque,
pour lui apprendre à s'révolter,
ils crient, ils pleurent et ils s'indignent
de cette immonde mise à mort,
mais ils oublient qu'la guillotine
chez nous aussi fonctionne encore.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment,
et le roi des cons, sur son trône,
j'parierai pas qu'il est all'mand.

On leur a dit, au mois d'avril,
à la télé, dans les journaux,
de pas se découvrir d'un fil,
que l'printemps c'était pour bientôt,
les vieux principes du seizième siècle,
et les vieilles traditions débiles,
ils les appliquent tous à la lettre,
y m'font pitié ces imbéciles.

Ils se souviennent, au mois de mai,
d'un sang qui coula rouge et noir,
d'une révolution manquée
qui faillit renverser l'Histoire,
j'me souviens surtout d'ces moutons,
effrayés par la Liberté,
s'en allant voter par millions
pour l'ordre et la sécurité.

Ils commémorent au mois de juin
un débarquement d'Normandie,
ils pensent au brave soldat ricain
qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui,
ils oublient qu'à l'abri des bombes,
les Francais criaient "Vive Pétain",
qu'ils étaient bien planqués à Londres,
qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est pas la gloire, en vérité,
et le roi des cons, sur son trône,
me dites pas qu'il est portugais.

Ils font la fête au mois d'juillet,
en souv'nir d'une révolution,
qui n'a jamais éliminé
la misère et l'exploitation,
ils s'abreuvent de bals populaires,
d'feux d'artifice et de flonflons,
ils pensent oublier dans la bière
qu'ils sont gourvernés comme des pions.

Au mois d'août c'est la liberté,
après une longue année d'usine,
ils crient : "Vive les congés payés",
ils oublient un peu la machine,
en Espagne, en Grèce ou en France,
ils vont polluer toutes les plages,
et par leur unique présence,
abîmer tous les paysages.

Lorsqu'en septembre on assassine,
un peuple et une liberté,
au cœur de l'Amérique latine,
ils sont pas nombreux à gueuler,
un ambassadeur se ramène,
bras ouverts il est accueilli,
le fascisme c'est la gangrène
à Santiago comme à Paris.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
c'est vraiment pas une sinécure,
et le roi des cons, sur son trône,
il est français, ça j'en suis sûr.

Finies les vendanges en octobre,
le raisin fermente en tonneaux,
ils sont très fiers de leurs vignobles,
leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux",
ils exportent le sang de la terre
un peu partout à l'étranger,
leur pinard et leur camenbert
c'est leur seule gloire à ces tarrés.

En Novembre, au salon d'l'auto,
ils vont admirer par milliers
l'dernier modèle de chez Peugeot,
qu'ils pourront jamais se payer,
la bagnole, la télé, l'tiercé,
c'est l'opium du peuple de France,
lui supprimer c'est le tuer,
c'est une drogue à accoutumance.

En décembre c'est l'apothéose,
la grande bouffe et les p'tits cadeaux,
ils sont toujours aussi moroses,
mais y a d'la joie dans les ghettos,
la Terre peut s'arrêter d'tourner,
ils rat'ront pas leur réveillon;
moi j'voudrais tous les voir crever,
étouffés de dinde aux marrons.

Etre né sous l'signe de l'hexagone,
on peut pas dire qu'ca soit bandant
si l'roi des cons perdait son trône,
y aurait 50 millions de prétendants.
"MORGANE DE TOI"
"MORGANE DE TOI"
Y'a un mariolle, il a au moins quatre ans
Y veut t' piquer ta pelle et ton seau
Ta couche culotte avec tes bonbecs dedans
Lolita, défend-toi, fous-y un coup d' râteau dans l' dos
Attend un peu avant de t' faire emmerder
Par ces p'tits machos qui pensent qu'à une chose
Jouer au docteur non conventionné
J'y ai joué aussi, je sais de quoi j' cause
J' les connais bien les play-boys des bacs à sable
J' draguais leurs mères avant d' connaître la tienne
Si tu les écoutes y t' feront porter leurs cartables
'Reusement qu' j' suis là, que j' te regarde et que j' t'aime

Refrain

Lola
J' suis qu'un fantôme quand tu vas où j' suis pas
Tu sais ma môme
Que j' suis morgane de toi
[ Lyrics from: http://www.lyricsmode.com/lyrics/r/renaud/morgane_de_toi.html ]
Comme j'en ai marre de m' faire tatouer des machins
Qui m' font comme une bande dessinée sur la peau
J'ai écrit ton nom avec des clous dorés
Un par un, plantés dans le cuir de mon blouson dans l' dos
T'es la seule gonzesse que j' peux tenir dans mes bras
Sans m' démettre une épaule, sans plier sous ton poids
Tu pèses moins lourd qu'un moineau qui mange pas

Déploie jamais tes ailes, Lolita t'envole pas
Avec tes miches de rat qu'on dirait des noisettes
Et ta peau plus sucrée qu'un pain au chocolat
Tu risques de donner faim a un tas de p'tits mecs
Quand t'iras à l'école, si jamais t'y vas

Qu'est-ce qu' tu m' racontes tu veux un p'tit frangin
Tu veux qu' j' t'achète un ami Pierrot
Eh les bébés ça s' trouve pas dans les magasins
Puis j' crois pas que ta mère voudra qu' j' lui fasse un p'tit dans l' dos
Ben quoi Lola on est pas bien ensemble
Tu crois pas qu'on est déjà bien assez nombreux
T'entends pas c' bruit, c'est le monde qui tremble
Sous les cris des enfants qui sont malheureux
Allez viens avec moi, j' t'embarque dans ma galère
Dans mon arche y'a d' la place pour tous les marmots
Avant qu' ce monde devienne un grand cimetière
Faut profiter un peu du vent qu'on a dans l' dos
"MISTRAL GAGNANT"

"MISTRAL GANANT"
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Puis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants
A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
Et regarder la vie tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère un p'tit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s' marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, r'partir en arrière
Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères
Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les mistrals gagnants
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants
Et les mistrals gagnants

Axelle Red "Parce que c'est toi"

"PARCE QUE C'EST TOI"

"PARCE QUE C'EST TOI"
Si tu crois un jour qu'je t'laisserai tomber
Pour un détail pour une futilité
N'aie pas peur je saurais bien
Faire la différence
Si tu crains un jour qu'je t'laisserai fâner
La fin de l'été, un mauvais cap à passer
N'aie pas peur personne d'autre n'pourrait
Si facilement te remplacer
Oh non pas toi
Vraiment pas toi
Parce que c'est toi le seul à qui je peux dire
Qu'avec toi je n'ai plus peur de vieillir
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que j'avoue j'suis pas non plus tentée
D'rester seule dans un monde insensé
Si tu crois un jour q'tout est à refaire
Qu'il faut changer; on était si bien naguère
N'aie pas peur je n'veux pas tout compliquer
Pourquoi s'fatiguer
Et commence pas à te cacher pour moi
Oh non, je te connais trop bien pour ça
Je connais par cœur ton visage
Tes désirs, ces endroits de ton corps
Qui m'disent encore
Parce que nous c'est fort
Parce que c'est toi j'oserais tout affronter
Et c'est toi à qui j'pourrais pardonner
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que c'est toi j'voudrais un jour un enfant
Et non pas parce que c'est le moment
Parce que c'est toi
Je veux te voir dedans
J'verrais dans ses yeux tous ces petits défauts
Parce que parfait n'est plus mon créneau
Parce que c'est toi
Parce que c'est toi le seul à qui j'peux dire
Qu'avec toi je n'ai plus peur de vieillir
Parce que c'est toi
Rien que pour ça
Parce que j'avoue j'suis pas non plus tentée
D'rester seule dans un monde insensé
Parce que c'est toi

Pierre Bachelet "Les corons"

"LES CORONS"
"LES CORONS"
Au Nord c'étaient Les Corons 
La terre c'était le charbon 
Le ciel c'était l'horizon 
Les hommes des mineurs de fond 

1Nos fenêtres donnaient sur des f'nêtres semblables 
Et la pluie mouillait mon cartable 
Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus 
Que je croyais voir le ciel bleu 

J'apprenais mes leçons la joue contre son bras 
Je crois qu'il était fier de moi 
Il était généreux comme ceux du pays 
Et je lui dois ce que je suis 

2 Et c'était mon enfance et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses 
Et j'avais les terrils à défaut de montagne 
D'en haut je voyais la campagne 

Mon père était gueule noire comme l'étaient ses parents 

Ma mère avait des cheveux blancs 

Ils étaient de la fosse comme on est d'un pays 
Grâce à eux je sais qui je suis 

3Y'avait à la mairie le jour de la kermesse 
Une photo de Jean Jaurès 
Et chaque verre de vin était un diamant rose 
Posé sur fond de silicose 

Ils parlaient de trente six et des coups de grisou 
Des accidents du fond du trou 
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays 
C'est avec eux que j'ai compris

Michel Berger:"Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux" et "Le paradis blanc"


"CHANTER POUR CEUX QUI SONT LOIN DE CHEZ EUX"

Celui-là passe toute la nuit
A regarder les étoiles
En pensant qu'au bout du monde
Y a quelqu'un qui pense à lui
Et cette petite fille qui joue
Qui ne veut plus jamais sourire
Et qui voit son père partout
Qui s'est construit un empire
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête

(Refrain)
Je veux chanter pour ceux
Qui sont loin de chez eux
Et qui ont dans leurs yeux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal
Je veux chanter pour ceux
Qu'on oublie peu à peu
Et qui gardent au fond d'eux
Quelque chose qui fait mal
Qui fait mal

Qui a volé leur histoire ?
Qui a volé leur mémoire ?
Qui a piétiné leur vie
Comme on marche sur un miroir ?
Celui-là voudra des bombes
Celui-là comptera les jours
En alignant des bâtons
Comme les barreaux d'une prison
Où qu'ils aillent
Ils sont tristes à la fête
Où qu'ils aillent
Ils sont seuls dans leur tête

(au Refrain)

Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal
Quand je pense à eux
Ça fait mal ça fait mal
Paroles et Musique: Michel Berger   1985  "Différences" © Apache autres interprètes: Johnny Hallyday, Lââm (1999)


"LE PARADIS BLANC"
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on n'arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir
Le téléphone pourra sonner
Il n'y aura plus d'abonné
Et plus d'idée
Que le silence pour respirer
Recommencer là où le monde a commencé

Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Je m'en irai courir dans le paradis blanc
Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent

Comme, comme, comme avant

Y a tant de vagues, et tant d'idées
Qu'on n'arrive plus à décider
Le faux du vrai
Et qui aimer ou condamner
Le jour où j'aurai tout donné
Que mes claviers seront usés
D'avoir osé

Toujours vouloir tout essayer
Et recommencer là où le monde a commencé

Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où les manchots s'amusent dès le soleil levant
Et jouent en nous montrant
Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant
Parler aux poissons d'argent
Et jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme avant

"ELLE" Mélisa M

"ELLE"

"ELLE"
Elle est mon âme, Elle est mon cœur, 
Elle est ma flamme, et mon bonheur, 
C'est celle qui ma donné la vie, 
Elle fait partie de moi. 
Elle est mon sang, Elle est mes yeux, 
Elle est mon ange, le plus précieux 
C'est celle qui ma donné la vie, 
Elle fait partie de moi. 

Refrain : 

Elle est tout ce que j'ai de plus cher au monde, 
Ma raison d'être, ma raison de vivre, 
Près d'elle je serai jusqu'à la dernière seconde, 
C'est elle que j'aime, elle est ma vie, 
ta ta la ta ta ta la la la (6 fois) 

Elle est mon ombre, elle est ma voix, 
Elle est mon or, elle est ma foi, 
C'est elle qui ma donné la vie, 
Elle fait partie de moi. 

Elle est ma chance, elle est mon souffle, 
Mon existence et plus que tout, 
C'est elle qui ma donné la vie, 
Elle fait partie de moi. 

Refrain : 

Elle est tout ce que j'ai de plus cher au monde, 
Ma raison d'être, ma raison de vivre, 
Près d'elle je serai jusqu'à la dernière seconde, 
C'est elle que j'aime, elle est ma vie. 
ta ta la ta ta ta la la la la (6 fois) 

Elle est mon âme, elle est mon cœur, 
Elle est ma flamme, mon bonheur 
C'est celle qui ma donné la vie. 
Elle fait partie de moi 

Elle est mon sang, elle est mes yeux, 
Elle est mon ange, le plus précieux, 
C'est celle qui ma donné la vie, 
Elle fait partie de moi. 
ta ta la ta ta ta la la la la (6 fois).