jueves, 22 de octubre de 2009

Jean-Jacques Goldman "Né en 17 à Leidnstadt", "Comme toi", "Puisque tu pars" et "Elle attend"

"NÉ EN 17 À LEIDENSTADT"
"NÉ EN 17 À LEIDENSTADT"
{Refrain:}
Et si j'étais né en 17 à Leidenstadt
Sur les ruines d'un champ de bataille
Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens
Si j'avais été allemand ?

Bercé d'humiliation, de haine et d'ignorance
Nourri de rêves de revanche
Aurais-je été de ces improbables consciences
Larmes au milieu d'un torrent

Si j'avais grandi dans les docklands de Belfast
Soldat d'une foi, d'une caste
Aurais-je eu la force envers et contre les miens
De trahir: tendre une main

Si j'étais née blanche et riche à Johannesburg
Entre le pouvoir et la peur
Aurais-je entendu ces cris portés par le vent
Rien ne sera comme avant

On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?

{au Refrain}

Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
D'avoir à choisir un camp
"COMME TOI"

"COMME TOI"
Elle avait les yeux clairs et la robe en velour
A côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite et du soleil la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et le douceur d'un soir
Elle aimait la musique surtout chuman et puis mozart

Refrain :
Comme toi (x8)
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en révant à quoi
Comme toi (x4)

Elle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis
Surtout Lutéana et surtout Jérémy
Et ils se mariraient un jour peut-être à Varsovie

Refrain

Elle s'appelait Sara elle n'avait pas huit ans
Sa vie c'était douceur et des nuages blancs
Et d'autres gens en avait décidé autrement
Elle avait des yeux clairs et elle avait ton âge
C'était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant

Refrain
Comme toi (x4)
"PUISQUE TU PARS"
 
"PUISQUE TU PARS"
Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton coeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars

Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance

Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau
reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi
comme une empreinte
indélébile

Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard

Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars

J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste,
mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais,
ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez...

"ELLE ATTEND"

"ELLE ATTEND"
Refrain:
Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend
Elle attend que l'horizon bouge
Elle attend que changent les gens
Elle attend comme un coup de foudre
Le règne des anges innocents
Inexorablement, elle attend
Elle attend que la grande roue tourne
Tournent les aiguilles du temps
Elle attend sans se résoudre
En frottant ses couverts en argent
Inexorablement, elle attend
Et elle regarde des images
Et lit des histoires d'avant
D'honneur et de grands équipages
Où les bons sont habillés de blanc
Et elle s'invente des voyages
Entre un fauteuil et un divan
D'eau de rose et de passion sage
Aussi purs que ces vieux romans
Aussi grands que celui qu'elle attend 
Refrain

No hay comentarios:

Publicar un comentario