miércoles, 16 de septiembre de 2015


Le chanteur guy béart est mort à l'âge de 85 ansResultado de imagen de Guy Béart


Le chanteur français Guy Béart est décédé ce mercredi (en
allant chez le coiffeur) 

 à l'âge de 85 ans. Artiste engagé, il a composé parmi les plus beaux airs du répertoire de la chanson française.


Auteur, compositeur et interprète, Guy Béart est mort à l'âge de 85 ans, a annoncé son attaché de presse, mercredi 16 septembre."Il est décédé, ce matin, en allant chez le coiffeur" à Garches (Hauts-de-Seine) où il vivait. "Il est tombé sur le trottoir, il n'a pas pu être ranimé", a indiqué Fabien Lecœuvre, confirmant une information du Parisien.
"L'Eau vive" 
Guy Béart est né Guy Béhart-Hasson au Caire (Egypte) en 1930. Le jeune homme, fils d'un expert-comptable, passe son enfance au Proche-Orient, en Italie, en Grèce, et arrive à Paris à 17 ans. Il exerce divers métiers (copiste de musique, professeur de mathématiques, ingénieur des ponts et chaussées), tout en écrivant des chansons pour Patachou, Zizi Jeanmaire ou Juliette Gréco. Il finit par se lancer sur scène, dans les cabarets parisiens de la rive gauche et, très vite, il signe ses premiers et ses plus grands succès : L'Eau vive et Qu'on est bien en 1958, Les Grands principes en 1965, Le Grand chambardement en 1967, La Vérité en 1968. 
Source: Par   Mis à jour le  , publié le 



"L'EAU VIVE"
Ma petite est comme l'eau, elle est comme l'eau vive
Elle court comme un ruisseau, que des enfants poursuivent
Courez, courez vite si vous le pouvez
Jamais, jamais vous ne
la rattraperez

Lorsque chantent les pipeaux, lorsque danse l'eau vive
Elle mène les troupeaux, au pays des olives
Venez, venez, mes chevreaux, mes agnelets
Dans le laurier, le thym et le serpolet

Un jour que, sous les roseaux, sommeillait mon eau
vive
Vinrent les gars du hameau, pour l'emmener captive
Fermez, fermez votre cage à double clé
Entre vos doigts, l'eau vive s'envolera

Comme les petits bateaux, emportés par l'eau vive
Dans ses yeux les jouvenceaux voguent à la dérive
Voguez, vogu
ez, demain vous accosterez
L'eau vive n'est pas encore à marier

Pourtant un matin nouveau, à l'aube mon eau vive
Viendra battre son trousseau, aux cailloux de la rive
Pleurez, pleurez, si je demeure esseulé
Le ruisselet, au large s'en est allé.

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