BARBARA
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Source de l'image: https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbara
Monique Serf, dite Barbara (ou Barbara Brodi à ses débuts), est un auteur-compositeur-interprète français, née le à Paris 17eet morte le à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
Sa poésie engagée, la beauté mélodique de ses compositions et la profondeur de l’émotion que dégageait sa voix lui assurèrent un public qui la suivit pendant quarante ans. Nombre de ses chansons sont devenues des classiques de la chanson française, notamment : Dis, quand reviendras-tu ?, Nantes, Une petite cantate, Göttingen, La Dame brune, L'Aigle noir, Marienbad ou encore Ma plus belle histoire d'amour.
Elle joua également dans nombre de films et de pièces de théâtre.
Depuis 2010, le « Prix Barbara » récompense chaque année une jeune chanteuse francophone.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbara
Saga : une longue dame brune nommée Barbara
"Ma religion, c'est l'amour. Si je n’avais pas chanté, j’aurai été bonne sœur ou putain". Ainsi Barbara voyait sa vie, une succession de belles histoires d'amour. Il y a d'abord eu son public, qu'elle a toujours choyé. Elle prenait le temps de signer des autographes, parler avec ses admirateurs. Et surtout, elle était très exigeante avec elle-même pour ne jamais les décevoir. "Le succès, ça n'existe pas. Il faut tout refaire, chaque jour, chaque soir", disait-elle en 1968.
Une femme très drôle
Mais Barbara aura aussi connu quelques hommes dans sa vie. Ainsi, il y eut Roland Romanelli, compositeur et musicien, qui décrit une femme loin des clichés. "On la voyait toujours avec un corbeau sur l'épaule parce qu'elle était en noir, alors que c'est la femme la plus drôle que j'ai rencontré dans ma vie", exprime-t-il.
Source: Francerv Info Mis à jour le , publié le
"L'AIGLE NOIR"
Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.
Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser.
Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.
De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu.
Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.
L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel
Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin
Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.
"Göttingen"
Bien sûr, ce n'est pas la Seine,
Ce n'est pas le bois de Vincennes,
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l'amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense,
L'histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.
Et que personne ne s'offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l'âme grise de Verlaine,
Eux c'est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j'aime,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
Mais c'est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l'alarme,
S'il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen
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